Les métiers interdits aux femmes dans le monde

11 Juin

Plombier ou même chef d’orchestre sont des métiers qu’aujourd’hui encore, on imagine mal exercés par des femmes. Chose qui n’est pas surprenante puisque beaucoup de secteurs professionnels leur sont encore fermés. Il faut savoir que près de 456 métiers sont interdits aux femmes en Russie, pays où se déroulera la prochaine Coupe du Monde de football. Et c’est le cas également dans 103 autres pays. En effet, selon la Banque Mondiale, les femmes sont encore exclues de certains emplois (nouvelle fenêtre).

Quelques exemples :

  • En Argentine, les femmes ne peuvent pas vendre d’alcool
  • En Angola, les femmes n’ont pas la permission de travailler dans la production de gaz
  • En Moldavie, les femmes ne sont pas autorisées à conduire un car de plus de 14 places
  • Au Japon, les femmes n’ont pas le droit de devenir maître sushis à cause de leurs mains trop chaudes ou de leur parfum qui altérerait leur sens olfactif
  • En Chine, les femmes ne peuvent pas travailler dans le domaine du froid quand elles ont leurs règles.

À souligner…

En janvier de cette année, le roi Mohammed VI du Maroc a décidé d’autoriser les femmes à exercer le métier d’adoul (notaire de droit musulman), jusqu’à présent réservé aux hommes, c’est ce qu’indiquait l’AFP de source officielle. Dans le royaume, les adouls sont considérés comme des auxiliaires de justice habilités à rédiger des actes légaux, par exemple de mariage ou d’héritage.

«Rien n’interdit [que des femmes deviennent adouls] sauf des mentalités sclérosées », a commenté l’écrivaine marocaine Asma Lamrabet, qui dirige le Centre des études féminines en Islam. (Article Le Monde du 23/01/2018).

Et dans l’actualité,

B.R.E.F. a repéré, parmi d’autres initiatives en France, le forum Tous les métiers sont mixtes et ils recrutent, qui s’est tenu à Angers le 05 juin 2018 dans le cadre de l’action Face pour l’égalité et la mixité. Ce forum réunissait professionnels, demandeurs d’emplois, collégiens et lycéens au J à Angers (nouvelle fenêtre). Soutenu par la ville d’Angers, cette rencontre est initiée par le Club d’entreprises Face Angers Loire, en collaboration avec le CIDFF (Centre national d’information sur le droit des femmes) (nouvelle fenêtre), l’AFOCAL (Association pour la formation des cadres de l’animation et des loisirs) (nouvelle fenêtre), le centre Jean VILAR et le J . Ce forum permet l’élargissement de l’accès à l’emploi et la dé-diabolisation de certains corps de métiers, et de certains codes dans le milieu professionnel.

Celui-ci permet aussi de sensibiliser les jeunes sur la mixité et sur l’égalité hommes/femmes dans les secteurs professionnels. « Il faut faire comprendre aux jeunes, qu’il n’y a pas de métiers réservés seulement aux hommes et interdits aux femmes, et pas de métiers réservés seulement aux femmes et interdits aux hommes » (Article de Angers Info). Des vidéos de femmes exerçant des métiers dits « masculins » ont notamment été diffusées sur les écrans du forum pour faire passer le message.

Tel le premier long métrage documentaire de la réalisatrice suédoise Theresa Traore Dalberg, Ouaga girls (nouvelle fenêtre), sorti en salle le 7 mars 2018 : Aucun métier ne devrait être interdit aux femmes.

 

Laisser un commentaire